La neuropsychologie est une discipline qui permet d’évaluer et de prendre en charge les fonctions cognitives tout en tenant compte de la sphère émotionnelle et de l’environnement dans lequel évolue la personne.
Troubles des apprentissages scolaires : Trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH), dyspraxie, dysphasie, dyslexie, dysgraphie…
Déficiences intellectuelles : retard global des acquisitions.
Maladies génétiques : trisomie 21, syndrome de l’X fragile.
Troubles du spectre autistique.
L’identification du haut potentiel intellectuel/précocité intellectuelle se fait par le biais d’épreuves normées (WPPSI-IV, WISC-V et WAIS-IV selon l’âge), d’un entretien clinique et par l’observation de la personne afin de repérer son mode de fonctionnement cognitif, émotionnel et adaptatif.
« L’identification de la précocité permet le plus souvent de mettre en place des stratégies pédagogiques et psychologiques adaptées. L’essentiel est de respecter le fonctionnement original de ces enfants pas tout à fait comme les autres, de leur permettre d’identifier leurs compétences mais aussi leurs points faibles, afin de les rassurer et de les aider. »
Olivier REVOL, neuropsychiatre.
Chez l’adulte, elle permet aussi de répondre à des questionnements pouvant générer de l’anxiété. L’identification permet de mieux se connaitre, se comprendre.
Lésions acquises : AVC, traumatismes crâniens, tumeurs cérébrales.
Épilepsies.
Maladies neurodégénératives : maladie d’Alzheimer, maladie de Parkinson, démences fronto-temporales.
Scléroses en plaques.
Troubles schizophréniques.
Troubles de l’humeur.
Il existe de nombreuses maladies rares dans lesquels les personnes peuvent développer des troubles cognitifs (mémoire, attention...).
Maladies infectieuses : syndrome de Gougerot-Sjögren, Lupus Érythémateux Systémique, Syndrome des ti-phospholipides, Borréliose de Lyme, VIH, Syphilis, Encéphalopathies....
Maladies métabolo-héréditaires : maladies lysosomales, maladies mitochondriales, leucodystrophies.
Les personnes ayant bénéficié d’un traitement par chimiothérapie peuvent présenter des troubles de la mémoire et de la concentration.